Tout comme dans les autres pièces de la maison, la salle de bains a besoin d’un bon éclairage. Cet élément est effectivement important pour bénéficier d’un confort optimal au quotidien. Pour cela, le choix d’un éclairage doit faire l’objet d’une attention particulière. Suivez alors ce guide pour bien choisir l’éclairage de la salle de bains.
La couleur de la lumière
Pour un bon confort d’utilisation, il est important de tenir compte de la couleur de l’éclairage de la salle de bain. Pour que celle-ci soit alors bien éclairée, il vaut mieux opter pour une couleur de lumière assez proche de celle du jour.
Vous devez ainsi identifier la température et l’indice de rendu de couleur (IRC) de l’ampoule. Ces données sont normalement indiquées sur l’emballage. Vous pouvez ainsi choisir entre :
- Blanc chaud : propose une couleur jaune (IRC : entre 80 et 90) ;
- Blanc neutre : propose une couleur de lumière naturelle (IRC : supérieur à 90) ;
- Blanc froid : propose une couleur blanche qui tend vers le bleu (IRC : inférieur à 80).
Si vous souhaitez avoir une atmosphère chaleureuse, il vaut mieux choisir l’éclairage blanc chaud. Néanmoins, ce dernier est assez loin des couleurs naturelles du jour. Il n’est donc pas recommandé pour l’éclairage principal. En revanche, une lumière trop blanche offre un éclairage assez froid, ce qui n’est pas forcément agréable.
La puissance de l’éclairage
Pour ce qui est de l’éclairage, vous devez également tenir compte de l’intensité (exprimée en lux). En effet, celle-ci doit s’adapter aux besoins de la pièce. En ce qui concerne l’éclairage de la salle de bains, l’intensité ne sera alors pas la même que celle au salon ou dans la chambre.
L’intensité de l’éclairage d’une salle d’eau doit être au minimum de 300 lux (éclairage général). Il est toutefois préférable d’installer un éclairage ponctuel de 500 lux, au-dessus du lavabo et autour du miroir par exemple. Cependant, il faut faire attention aux lumières trop intenses qui peuvent agresser les yeux. Il est essentiel de bien varier l’éclairage pour ne pas avoir une intensité trop importante (utiliser des plafonniers halogènes ou un rétroéclairage).
Pour maîtriser votre consommation, vous pouvez aussi opter pour des ampoules LED. Ces derniers sont disponibles en différentes puissances et formes. Elles peuvent aider à économiser jusqu’à 80% de la consommation. Elles ont, de plus, une grande longévité (jusqu’à 15 ans).
Les ampoules fluocompactes sont aussi très économiques et peuvent durer jusqu’à 12 ans. Cependant, elles peuvent prendre du temps avant d’éclairer correctement la pièce.
Une variété d’éclairage
Pour que l’éclairage de la salle de bains soit optimal, il est conseillé d’avoir au minimum deux points lumineux.
Le premier point lumineux doit se situer au niveau du plafond avec une luminosité diffuse. Il s’agit de l’éclairage principal, qui ne doit pas être trop intense (en matinée surtout), mais qui est suffisamment puissant pour éclairer à toute heure. Celui-ci doit diffuser une lumière directe, douce et qui ne doit pas agresser les yeux.
Les spots encastrés sont recommandés pour cette catégorie d’éclairage. Ils couvrent l’ensemble de la pièce et émettent un éclairage bien homogène. Néanmoins, leur installation peut être compliquée, car elle nécessite la réalisation d’un faux plafond.
Pour cet éclairage, vous devez :
- Choisir des plaques de plâtre hydrofuge ;
- Construire le faux plafond au moins à 2.25 m du sol ;
- Utiliser des spots très basse tension de sécurité (protection Ipx7) ;
- Utiliser un transformateur pour alimenter les spots.
Le second point lumineux doit être plus localisé. La puissance doit être également plus importante, surtout pour le rasage, le maquillage ou la toilette du matin. Pour cela, vous pouvez installer des appliques ou des spots à LED au-dessus du miroir.
Bien évidemment, vous pouvez aussi installer des sources lumineuses sur d’autres zones de la salle de bains, si la taille de la pièce le permet. Il est par exemple possible d’installer un éclairage tout près de la douche pour apporter une touche esthétique.
L’éclairage des miroirs
Les miroirs sont des accessoires très importants de la salle de bains. C’est pourquoi vous devez aussi faire attention à l’éclairage autour de ces éléments. Pour une bonne luminosité, il vous faudra alors une lumière homogène de part et d’autre du miroir.
Pour éviter de tirer les traits de votre visage vers le bas, n’installez pas trop l’éclairage en hauteur par rapport à votre tête. Si vous installez des spots LED au-dessus du miroir, orientez-les, si possible, vers les murs de la pièce. Cela permet d’enlever les ombres du visage.
En somme, l’orientation et l’intensité des luminaires sont des facteurs importants dans l’éclairage des miroirs. Elles permettent de restituer le plus fidèlement possible l’aspect de votre visage.
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La norme électrique
Dans une salle de bains, il est nécessaire de faire cohabiter l’eau et l’électricité. Cette règle concerne alors aussi l’éclairage. Il faut savoir que dans cette pièce, les dangers liés à l’électrisation sont élevés. Lorsque vous installez l’éclairage (avec les prises et les interrupteurs), vous devez alors bien respecter la norme NFC 15-100.
Cette dernière va définir la salle d’eau en 3 volumes de sécurité bien définis pour l’installation des luminaires :
- Volume 0 : zone dans laquelle aucun éclairage n’est autorisé. Celle-ci est en contact direct avec l’eau (douche ou baignoire) ;
- Volume 1 : zone dans laquelle des luminaires peuvent être installés, mais sous certaines conditions (utilisation d’équipements très basse tension par exemple). La zone se situe au-dessus du volume 0 qui est l’espace de projection de l’eau, soit à une hauteur de 2.25m ;
- Volume 2 : zone dans laquelle des équipements dotés de protection spécifique peuvent être installés. Cette zone se trouve autour du volume 1 à une distance d’au moins 60 cm.
Selon les volumes, vous devez installer les équipements électriques en fonction de leur indice de protection (IP). Ce critère définit le niveau d’étanchéité d’un équipement vis-à-vis de l’eau et d’autres éléments (poussière par exemple).
Par conséquent, le volume 1 ne devrait être équipé que d’appareils électriques avec un indice de protection IPX5. Ce sont des éclairages très basse tension (12V). En ce qui concerne le volume 2, seuls les dispositifs IPX5 et IPX4 sont recommandés.
