Le nombre de cambriolages est en hausse constante : sur les 6 prochaines années un Français a 1 chance sur 10 de se faire cambrioler. Un chiffre qui inquiète de nombreux foyers qui envisagent dès lors de s’équiper d’un système d’alarme de maison. Avant de se décider, il est toutefois recommandé de bien identifier ses besoins pour faire ensuite les bons choix techniques.
Identifier les points faibles de son habitation
Lors de l’acquisition d’un équipement de sécurité domestique, notre première préoccupation est généralement de protéger la porte d’entrée et les fenêtres. En réalité, il faudrait d’abord s’inquiéter des points d’accès les plus empruntés par les cambrioleurs. Il s’agit des portes de service, bien à l’abri des regards indiscrets, mais aussi des baies vitrées, des vérandas, des portes de cave ou encore des balcons. Un appartement bien sécurisé ne suffit pas si des voisins, moins prévoyants, ont un balcon mitoyen donnant libre accès à votre habitation.
De la même manière, il est fréquent de protéger l’intérieur d’une maison mais de négliger les annexes parfois remplies d’objets de grande valeur. Les caves peuvent contenir des bouteilles de grands crus et les garages sont souvent le lieu de rangement de l’outillage ou de biens chers au propriétaire.
A cet égard, une véranda doit être déclarée auprès des compagnies d’assurances et peut faire l’objet d’une exclusion ou d’une obligation d’installer une alarme de maison.
Choisir son alarme de maison
Selon la configuration des lieux à protéger, il existe différents types de détecteurs. Certains sont conçus exclusivement pour protéger l’extérieur de la maison ou le jardin. Ils sont en général plus chers car plus sophistiqués afin de résister aux intempéries et d’éviter des déclenchements intempestifs. D’autres détecteurs, dits périmétriques, sécurisent les ouvertures de la maison (portes et fenêtres). Enfin, des détecteurs volumétriques ou d’anomalies domestiques sont prévus pour l’intérieur de la maison.
Idéalement, il convient de structurer une installation avec trois niveaux successifs de protection.
- Une protection des abords, pour laquelle les barrières infrarouges et détecteurs de mouvement extérieurs sont préconisés. Les barrières infrarouges détectent un franchissement d’accès ou d’allées et les détecteurs de mouvement le rayonnement infrarouge d’intrus.
- Puis une protection du périmètre de la maison, grâce aux détecteurs d’ouverture, de choc et de bris de glace. Toute effraction déclenche aussitôt le système d’alarme.
- Enfin, une protection de l’intérieur de l’habitation, pour laquelle il existe des détecteurs de mouvement qui fonctionnent sur le même principe que les détecteurs extérieurs.